Le désir de peindre ANALYSE

30.12.2010 13:39

Intro:

Voici le texte „Le Désir de peindre“ de Charles Baudelaire. Baudelaire est un écrivain francais de XIXe siècle.  Il a été un journaliste, un critique littéraire et critique d’art. Notre extrait vient du Spleen de Paris. On va l’analyser en trois parties: La femme aimée et la passion amoureuse, ensuite La passion

des mots et enfin Un poème en prose. Maintenant je passe à la lecture.

 

Analyse:

1.La femme aimée et la passion amoureuse

-dans le premier paragraphe la famme aimée est présentée comme une femme des rêves

-apparition perdue (l.2 „apparue“ „fui si vite“, l.4 „disparu“)

-la femme n’est plu présente

-le portrait physique est imprécis, l’apparence flue

-la femme est décrite comme une belle chose (l.3 „une belle chose“)

-l’aspect général (l.5 „belle“ „noir abonde“)

-les yeux sont décrits par une métaphore, on peut deviner par la métaphore que ce sont des yeux (l.6 „ses yeux sont deux antres“ „son regard“)

-le visage de la femme aimée est décrit globalement (de la ligne 9 à 16 – tout le paragraphe)

-certaine tension y est maîtrisée (l. 15 „arraché, vaincu et révolté“, l.16 „herbe terrifiée“)

-à travers des images poètiques l’auteur crée une expression (l.17 „le petit front“ – qui est de nouveau décrit par une métaphore)

-(l.18 „narines mobiles aspirent l’inconnu“-on ne sait pas vraiment la forme des narines, elles sont caractérisées par l’autre métaphore)

-la bouche de la femme (l.19 „une grande bouche“, l.20 „rouge et blanche et délicieuse“)

-plus que cette apparence physique Baudelaire est intéressé par l’identité intérieure de cette femme (l.5 „surprenante“)

-l’accent est plus sur le regard et pas sur les yeux eux mêmes (l.7 „regard qui scintille, explose“)

-ce qui attire Baudelaire à cette femme c’est plutôt son caractère contrasté

-la femme est chalereuse, mais c’est un danger en même temps (l.10-11 „lune redoutable“ l.12 „sinistre“)

-le front où „habite la volonté tenace“-expression métaphorique, une personification

-il y a une certaine violence qui va jusqu‘ à l’amour de la proie

-l’auteur est intéressé par le rire (l.19 „éclat le rire d’une grande bouche“)

-cette femme inspire un bonheur spirituel, ce qui n’est pas commun

-ce n’est pas seulement une passion amoureuse, c’est une femme de rêve

-elle est intéressante par sa  identité intérieure

 

2.La femme et la passion des mots

-la femme représente une source de bonheur créateur

-dans le premier paragraphe la femme éveille des sentiments forts dans le poète (l.3 „brûle, déchire, regret“)

-dans le troisième paragraphe l’auteur compare la femme aimée à des images poétiques

-dans les yeux idéals de Baudelaire, la femme doit être surprenante (l.5 „surprenante“), elle est mystérieuse (l.7), l.5 Noir, l.6 Nocturne, l.8 Ténèbres

-la femme inspire l’incertitude-l.7 „vaguement“ mais elle éveille l’espoir en même temps (l.7 „scintille“, „illumine“, l.8 „explosion“)

-la femme est comparée à un soleil et à une lune

-la lune qui est idylique, contraste d’une lune sinistre

-pour Baudelaire la femme est révoltée, c’est un combat, une orage

-la femme inspire une image mythique (l.15 „sorcières thessaliennes“)

-l’auteur a vraiment besoin de peindre, il a besoin de nous présenter des images (l.16 „!“)

-le poète sait se servir du rythme (l.17 la phrase commence par: „Cependant, ….“), c’est une phrase longue, découpée, elle commence par une phrase subordonnée, on voit que le sujet („le rire“) et le verbe („éclat“) sont séparés, le sommet de la phrase c’est „la fleur“ l.20, qui est une expression métaphorique

-la femme représente une muse dont Baudelaire rêve

-elle éveille en lui les capacités de peindre

 

3.Un poème en prose

-il y a certains aspects qui justifient le fait que le texte est un poème:

a) il n’y a pas d’histoire, c’est un portrait d’une femme (l’auteur décrit le visage de la femme l.17 „petit front“, ,l.19 „une grande bouche“, l.6 „ses yeux“)

b) on y trouve des nombreuses figures du style: oxymores (l.9 „soleil noir“, l.12 „froide mariée“), métaphores (l.8 „explosion dans les ténèbres“, l.18 „des narines mobiles aspirent l’inconnu“) et bien des personnifications (l.17. „dans son petit front habitent la volonté et l’amour de la proie“, l.13 „les nuées qui courent“)

c) le vocabulaire est bien choisi:à la place d’une grotte, Baudelaire utilise une „antre“ l.6, à la place d’une nuage, il met „les nuées“ l.13. Comme cela le texte est plus expressif

d) il y a des asonnances (l.18 „visage, inquiétant, où des narines mobiles aspirent l’inconnu) et des alitérations (l.1 „Malheureux peut-être l’homme, mais heureux l’artiste que le désir déchir!“). Ces sonorités rendent le texte mélodieux, on a l’impression d’entendre de la musique

e) le texte est bien contrasté (l.20 „rouge et blanche“, l.20-21 „fleur éclose et le terrain volcanique“, l.8. „explosion et les ténèbres“)

f) on voit le rhyme intérieur dans les phrases (l.2,3 „qui a fui“ „dans la nuit“, ensuite l.15, 16 „vaincu et révoltée“ „danser sur l’herbe terrifiée“)

g) c’est un texte lyrique – l’auteur nous montre ses sentiments-l.10 „bonheur“ –Baudelaire est heureux, ensuite l.23 „mourir lentement“-c’est de la souffrance, l.1 „heureux l’artiste“-contrasté par la souffrance „désir déchir“

h) le rythme dans le texte-le rythme binaire: l.15 „vaincue et révoltée“, l.17 „la volonté et l’amour“, l.6 „nocturne et profond“-de ce fait le texte est plus dynamique

-tout ses aspects sont la raison pour laquelle  le texte nous paraît comme un poème.

 

Conclusion:

Baudelaire opère en effet un déplacement des frontières entre prose et poèsie. Notre extrait y est un preuve. Cette déscription lyrique d’une femme aimée représente l’art du maître Baudelaire. 

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